Publié par Wizi le 10/07/2017, modifié le 11/02/2019.
Bien que les taux des crédits immobiliers augmentent depuis fin décembre 2016, ils restent attractifs pour les personnes désirant d’acheter un bien. Malgré les nombreux projets immobiliers financés par les banques, celles-ci se veulent plus prudentes quand à l'obtention du prêt pour les particuliers.
Conseil #1 Avoir un bon dossier
Chaque profil est différent, tout le monde ne bénéficie pas des mêmes conditions pour contracter un crédit immobilier. En fonction du compte, de l’apport, de l’âge mais aussi de l’état de santé, vous ne bénéficierez pas du même crédit immobilier.
Afin de vendre au mieux votre profil, établissez en premier lieu une relation de confiance.
- Vous gérez bien vos comptes, vous ne présentez pas de découvert ni incident de paiement. Aucun autre crédit n'est à votre charge.
- Vous disposez d’un apport suffisant notamment pour financer les frais de notaire, les frais d’agences etc. En général 10% du prix de l’achat est exigé, plus votre apport sera conséquent et plus vous aurez de chance d’avoir un taux bas.
- Votre taux d’endettement ne dépasse pas 33 %. En fonction du crédit accordé, la banque calculera votre taux d’endettement. Le ratio entre vos revenus mensuels et vos charges financières liées au crédit immobilier détermine votre capacité d’épargne.
- Vous disposez d’un gros « reste à vivre ». Cela signifie qu’il vous reste une épargne suffisante chaque mois après vos prélèvements mensuels.
Si vous ne disposez pas d’apport suffisant, pensez à faire appel à d’
autres sources de financement.
- Vous pouvez contracter un prêt entre particuliers (Aide des parents ou proches)
- Demandez un prêt à taux zéro si vous achetez dans le neuf
- Si vous êtes éligible, pensez au prêt « Action Logement »
- Renseignez-vous auprès de votre département ou région afin de négocier un prêt local
- Pensez à votre caisse de retraite ou votre mutuelle.
Conseil #2 N’hésitez pas à comparer différentes banques
La concurrence est rude entre les banques, pensez à en démarcher plusieurs avant de faire votre choix. N’hésitez pas à les mettre face à leurs concurrents pour demander des rabais, notamment sur les frais de dossier.
Conseil #3 Trouver une bonne assurance de prêt
Tout comme le crédit immobilier, n’hésitez pas à démarcher plusieurs assureurs. L’assurance de prêt garantira au banquier les versements mensuels en cas d’imprévu de son client. Les banques proposent le plus souvent des contrats types parfois peu adaptés aux besoins du client. N’hésitez pas à faire appel à un courtier en assurance, ce dernier vous dénichera des contrats plus adaptés, plus compétitifs selon votre profil.
Conseil #4 Préférer le privilège de Prêteur de deniers (PPD) à l’hypothèque
Lors d’un prêt, on vous demande une garantie. La garantie la plus connue reste l’hypothèque, néanmoins elle présente un inconvénient. En effet si vous désirez vendre votre bien avant la fin du prêt, il faudra faire une main levée (suspendre l’hypothèque). Ceci a un coût, comptez 0,5% du montant du prêt. Concernant le privilège de Prêteur de deniers, la garantie fonctionne comme l’hypothèque mais sans frais. Elle n’est valable que pour les biens déjà existants, les constructions ne sont pas prises en compte.
Conseil #5 Pensez à négocier les frais de dossier
Les frais de dossier peuvent varier en fonction de votre profil et du taux proposé. Ils sont toujours négociables! D'autre part, il est parfois préférable d’augmenter un peu le taux du crédit et demander la gratuité des frais de dossier.
Conseil #6 Demandez la modularité des remboursements
Il est très important de demander à votre banquier la possibilité de moduler votre remboursement. En effet en fonction de votre situation financière, vous pouvez être amené à rembourser beaucoup plus vite que prévu, le coût du prêt s’en verra réduit.
Conseil #7 Anticipez vos pénalités de remboursement en cas de revente
Si vous désirez revendre votre bien par la suite avant le remboursement total du prêt immobilier, pensez à négocier auprès de votre banquier les pénalités de remboursement anticipé. En effet celles-ci peuvent représenter jusqu’à 3% du prêt restant.