L’intelligence artificielle au profit des fraudeurs ?  

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Publié par Wizi le 30/10/2023, modifié le 31/10/2023.

         Les arnaques qui touchent le secteur de l’immobilier locatif font déjà régulièrement la une de nos quotidiens mais le boom actuel de solutions basées sur l’intelligence artificielle (IA) ouvre un boulevard d’opportunités aux fraudes en tous genres.

         Car les possibilités de ces outils démultiplient les possibilités de maquillage, trucage, tromperie, … bref de triche à un niveau jamais encore atteint, ce qui inquiète à juste titre les acteurs de ce marché.

Un potentiel de fraude inégalé !

         Ainsi il n’aura jamais été aussi facile pour un soi-disant candidat locataire ou un pseudo propriétaire de s’inventer une identité complètement originale, avec la photographie d’un visage « imaginé » par l’IA (pas celui d’une personne existante !) et des documents plus vrais que nature.

         Créer un faux profil pour ouvrir un compte tout aussi factice, alimenter ce compte avec les informations et documents demandés pour « certifier » le nouvel inscrit, générer de l’activité sur ce compte pour le rendre encore plus crédible et digne de foi, tout est maintenant à la portée de personnes mal intentionnées.

         Et en ce qui concerne le bien en location, l’IA permet de créer des annonces  virtuelles complètement originales avec des photos, vidéos et descriptions « irrésistibles », aussi réalistes que les réelles, et même en grande quantité afin de saturer les ressources de vérification des grands annonceurs pourtant friands de volume.

Tous les acteurs sont victimes !

         Face à une offensive de fraudeurs bien mieux armés pour imaginer et monter des stratagèmes de plus en plus alambiqués les réflexes et outils classiques de contrôle de véracité des comptes et annonces se trouvent dépassés comme, par exemple, la recherche inversée d’images sur Google pour retrouver la source originale d'une photo d’appartement ou de profil.

         Dans ce contexte, sont autant de victimes potentielles des propriétaires confrontés à des candidatures frauduleuses que des locataires face à des faux propriétaires (et de fausses annonces !) leur réclamant illégalement avance sur loyer ou documents officiels dans l’idée d’usurper leur identité.

         Et que dire des grands sites d’annonces, déjà peu diserts sur le taux de « déchets » de leurs bases de données et qui, pour fiabiliser leur portefeuille d’annonces, doivent réinventer outils et procédures de validation.

Glaive … bouclier …

         Entrainés dans cette course à l’échalotte entre « le glaive et le bouclier » propriétaires et locataires se retrouvent encore plus démunis, faute de moyens et de compétences, pour s’assurer par eux-mêmes du sérieux d’une annonce, d’un profil, d’un document.

         En cette période de déficit d’offre locative qui pourrait « pousser » certains candidats locataires à la falsification de documents, mieux vaut donc pour un propriétaire bailleur ne pas se précipiter dans le choix de son locataire (le risque de vacance locative diminuant) et/ou se protéger par l’intermédiaire d’un professionnel au fait des innovations technologiques du secteur …  tel que Wizi par exemple !

   

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