Locatif : « Garde toi, tant que tu vivras, de juger des gens sur la mine ! »

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Publié par Wizi le 19/12/2021

Nous avons récemment évoqué le danger de se laisser guider par sa première impression, son instinct, son intuition au moment de sélectionner son locataire. Car toutes les études et expériences de psychologie menées dans ce domaine ont montré que notre comportement dans bien des situations est tout sauf rationnel et que la subjectivité occulte rapidement les faits et les éléments matériels.

Mais notre propension à « sentir » les choses plutôt que les « mesurer », héritée d’une époque où une réaction rapide était gage de survie, n’est pas le seul travers à fausser notre jugement.

Dépasser les apparences

Une nouvelle fois Jean de la Fontaine nous a illustré cette situation dans sa fable « Le coq, le chat et le souriceau » où un souriceau qui rencontre un jeune coq et un chat se retrouve séduit par la douceur apparente de ce chat (qui en ferait pourtant bien son repas !), mais apeuré par le comportement de ce coq si bruyant, démonstratif et pourtant sans danger pour lui. La morale de cette fable « Garde toi, tant que tu vivras, de juger des gens sur la mine ! » nous commande de dépasser les apparences car on se laisse aisément tromper.

En effet, on ne saurait trop conseiller aux propriétaires bailleurs de dépasser les apparences d’un premier contact « trop rassurant », d’un candidat « trop parfait », de trop de promesses ! Une facilité accordée par le propriétaire, un engagement pris par le candidat, un accord tacite entre les parties-prenantes, … sont autant de futurs points de litiges possibles s’ils n’ont été portés par écrit car bien évidemment, comme le dit l’adage : « les paroles s’envolent, les écrits restent ! ». Et si le candidat s’offusque de si peu de confiance, c’est peut-être que cela confirme la nécessité de le faire !

En définitive, il importe de garder la tête froide, de ne pas se précipiter et surtout de formaliser les divers points matériels liés à la mise en location, soit dans le contrat de bail, soit dans l’état des lieux d’entrée car « les manquements d’un jour seront les ennuis du lendemain ».

Des faits, rien que des faits

Mais c’est également au niveau de l’analyse des dossiers des candidats locataires que les apparences peuvent fausser le jugement. On pourrait à priori imaginer que, puisque les éléments d’un dossier sont matériels, le subjectif y tiendrait peu de place, … et pourtant ! Ce n’est pas parce que l’on exige un revenu d’au moins trois fois le loyer, un contrat CDI et un ou plusieurs garants physiques que l’on ne se fera pas également une opinion, bien moins factuelle, sur la qualité du dossier que l’on retiendra au final : difficile d’être rationnel à 100% !

Comment notre jugement ne céderait-il pas devant une position professionnelle enviable, des bulletins de salaires confortables, un garant rassurant … avant même d’avoir auparavant bien vérifié la pertinence des éléments du dossiers, croisé les données, interrogé des interlocuteurs qui pourraient valider la véracité des informations communiquées ? Car quelles que soient les précautions que l’on prendra, on n’échappera pas à la tentation de faire confiance à son intuition au moment du choix final.

Pour ne s’en tenir qu’aux seuls faits, pour décider sur la base de seules données objectives il faudrait ne pas être humain : c’est pourquoi les algorithmes d’évaluation des candidatures sont de plus en plus utilisés, à l’instar des outils de scoring utilisés depuis fort longtemps dans le secteur bancaire pour évaluer les demandes de prêt.

Une évaluation pragmatique

Pour illustrer comment nos sens et perceptions peuvent être trompés et comment une évaluation plus rationnelle peut y pallier il suffit d’observer la réalité : chez Wizi presque 9% de nos clients propriétaires ont changé leur choix initial de candidat après notre propre évaluation du dossier !

Car la force d’un outil de scoring est qu’il s’appuie sur des milliers de cas dont on peut bien sûr extirper des règles de prudence, mais aussi des caractéristiques, parfois non perceptibles par l’humain, mais évidentes pour un outil d’Intelligence Artificielle (IA).

C’est donc la capacité d’exploiter, de comparer un grand nombre de cas qui nourrit aussi bien son module d’IA que l’expérience des conseillers de Wizi. Et c’est bien grâce à l’efficacité de ces évaluations que Wizi peut maîtriser ses risques et s’engager auprès des propriétaires bailleurs à les décharger de toutes préoccupations de retards de paiement ou d’impayés avec sa formule « Reversement du loyer le 5 du mois quoi qu’il arrive ».

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