Location entre particuliers : croiser les doigts ?

Retourner au sommaire

Publié par Wizi le 04/08/2025, modifié le 06/08/2025.

           On considère que 2/3 des logements du parc locatif privé sont loués entre particuliers, c’est-à-dire sans l’intermédiation d’un professionnel de l’immobilier.

           La motivation principale évoquée par ces propriétaires bailleurs est d’ordre financier : pas de frais d’agence pour installer un nouveau locataire, pas d’honoraires d’agence pour gérer la location. Mais louer entre particuliers n’est pas une sinécure et les économies espérées fondent rapidement au moindre incident, sans que l’on puisse systématiquement invoquer la malchance car les zones de risque de la location entre particuliers sont parfaitement connues.

Choix du locataire : mauvaise pioche !

         Tout d’abord, dans le processus de location, s’il est une décision qui orientera la manière dont se déroulera la location du bien c’est bien la sélection du locataire.

         Car il ne fait aucun doute qu’un choix précipité est à l’origine de bien des déboires. Pourtant les précautions à prendre sont assez classiques : examen attentif du dossier du locataire, vérification des documents (quand possible), recoupement des informations figurant sur les différents documents, prise de contact avec l’employeur et le bailleur actuel, …

          Mais la méconnaissance, la bienveillance, la lassitude parfois et souvent le manque de temps incitent à précipiter le choix du locataire … tout en croisant les doigts !

Documents légaux : non conformes !

           Peu de domaines sont aussi réglementés et par conséquent à aussi forte composante administrative que la location d’un logement. Les documents à produire depuis l’installation du locataire jusqu’à son départ doivent donc être conformes à la législation et ses nombreuses évolutions que le monde de la location immobilière « subit » régulièrement.

          Car un document non conforme n’est pas anodin. Combien de propriétaires ne se sont-ils pas retrouvés en difficulté devant un locataire contestant (à raison !) la validité d’un bail signé mais comportant des clauses inexactes ou abusives ? Combien ont également regretté avoir omis, d’y insérer une clause de révision annuelle des loyers permettant de réévaluer annuellement le loyer ?

           Nombre de litiges trouvent également leur origine dans un état des lieux incomplet, superficiel, et qui repousse à plus tard les discussions sur l’état du bien et donc les possibles frictions. Pire, que dire d’un état des lieux non signé par les deux parties et donc sans valeur juridique ? Et pire encore, comment gérer un état des lieux de sortie non réalisé, à la suite duquel la jurisprudence considérera que le logement a donc été restitué en bon état ?

Revenu financier : fictif !

          Mais, de tous les dangers qu’affrontent les propriétaires bailleurs, ce sont bien les risques d’incidents de paiement qui tiennent le haut du pavé. Car rentrer dans un tel cycle c’est débuter un parcours qui peut durer des mois et des mois avant de revenir à une situation saine mais, malheureusement très souvent, après y avoir laissé bien des plumes !

           Et quand bien même ce risque ne représenterait qu’environ 3,5 % des cas, il entraine de telles conséquences financières et personnelles qu’on ne peut alors que regretter de ne pas s’en être prémuni à temps.  

Mais louer entre particuliers ne signifie pas « louer seul » !

             Fort heureusement bien des moyens existent qui permettent d’éviter ces « pièges », même en louant sans intermédiaire, mais il est illusoire de penser pouvoir disposer de tous ces outils et services disparates sans contrepartie financière (et sans déboires !) mais aussi sans l’investissement en temps nécessaire pour se constituer et apprivoiser sa propre « boîte à outil ».

            Et c’est bien pour cela, car croiser les doigts pour que tout se passe bien ne suffit pas, que Wizi a dématérialisé et outillé toutes les étapes du processus de location entre particuliers pour le simplifier, le sécuriser et enfin apporter plus de sérénité aux propriétaires bailleurs.

Retourner au sommaire