La lutte contre la pandémie actuelle liée au Coronavirus a imposé de manière brutale et immédiate la mise sur pause de l’activité immobilière de quasiment toute la planète. Constructions, transactions et locations saisonnières ou longue durée sont à l’arrêt et les prévisions les plus optimistes évoquent un interlude de quelques mois … interlude car bien évidemment le secteur redémarrera.

Mais peut-on encore croire que rien n’aura changé ?

Car il parait en effet illusoire que, à la sortie d’un confinement de plusieurs semaines, l’activité puisse être relancée à l’identique, sans évolution des anciennes pratiques.

Une reprise progressive … et poussive ?

Tout d’abord, le confinement préservera de la contagion une bonne proportion de la population qui, sitôt libérée de cette contrainte se retrouvera potentiellement exposée aux foyers restants, locaux, nationaux ou plus éloignés. La fin de crise risque donc de durer, avec des poussées épidémiques éparses mais suffisamment anxiogènes pour brider toute reprise vigoureuse des voyages et du tourisme en général. Autant dire que la location saisonnière ne retrouverait pas de sitôt son niveau d’activité d’avant la crise.

Des pratiques nouvelles … par obligation !

Ensuite, et pour contrer le risque latent de nouveaux épisodes épidémiques, il est donc probable que les bonnes habitudes prises lors de cette première offensive du covid-19 doivent perdurer de nombreux mois. La pratique du contact minimum et distant resterait la norme tant que le risque de résurgence de l’épidémie serait présent. L’image de la file de candidats locataires, le dossier papier sous le bras, dans les escaliers menant au logement convoité risque d’être reléguée aux oubliettes de l’histoire ! Il en est ainsi de la noria de candidats visitant à tour de rôle un logement sans que leur éligibilité au bien ait été vérifiée au préalable ! Et que dire de la quittance reçue par courrier papier ou qu’il faut encore aller réclamer à l’agence ou à son propriétaire ! Heureusement la période de confinement aura forcé bien des professionnels à tester et s’approprier de nouveaux outils, de nouvelles pratiques pour continuer, tant bien que mal, tout ou partie de leur activité. Jamais n’aura autant été approché l’idéal du zéro papier : télétravail, courrier électronique, dossiers numériques, signature électronique, visites virtuelles, … tout autant de techniques et d’outils, même si récemment découverts et par obligation pour certains, qui deviendront la norme dans un nouveau monde où la proximité physique sera synonyme de danger.

De l’agence physique à la plateforme numérique

Le monde d’après, en ce qui concerne la location immobilière de longue durée, sera donc bien plus numérique qu’il ne l’était. Et la reprise, surtout si elle traîne en longueur, risque de laisser sur le bas-côté de sa route bien de ceux qui s’accrocheront aux anciennes pratiques, aux anciens outils, car on ne « fait pas affaire » sans confiance et en insécurité. La reprise verra donc de plus en plus d’acteurs immobiliers se tourner vers une dématérialisation de leurs activités au côté d’acteurs tels que la plateforme end-to-end Wizi qui depuis 3 ans a défriché le chemin de la numérisation de toutes les étapes du processus de location immobilière de longue durée, de la publication de l’annonce au règlement sécurisé des loyers, la digitalisation des données lui permettant de proposer aux propriétaires des services innovants (loyer garanti le 5 du mois, …) et aux locataires des conditions d’accès aux logements plus larges (pas de frais d’agence, pas de garant, …).