Transactions immobilières : un peu de patience !  

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Publié par Wizi le 24/09/2023

         Vendeurs qui rechignent à baisser leurs prix, acheteurs qui renâclent à l’idée de baisser leurs exigences pour un même prix, c’est un bras de fer auquel se livrent les acteurs du marché de la transaction immobilière.

         Mais, le besoin de vendre étant très souvent plus fort que celui d’acheter, il est probable que le déclic viendra des vendeurs qui devront, soit baisser leur prix, soit renoncer à vendre leur bien.

Attend qui le peut !

         Car il est vrai que le besoin de vendre est souvent déclenché (et précipité !) par des évènements de la vie familiale (séparations, recomposition des ménages, naissances, décès, difficultés financières, …) dont le traitement ne supporte pas de longs délais.

         A l’inverse un candidat à l’achat dispose de plus de souplesse dans le temps et peut, soit patienter, soit rester (ou devenir) locataire en attendant de meilleures conditions d’achat et d’emprunt.

         En fait, la baisse des prix de vente est déjà observée dans la plupart des régions mais semble encore trop peu marquée pour déclencher l’acte d’achat de candidats persuadés que cette tendance n’en est qu’à ses débuts !

Un dilemne !

         Mais parallèlement les taux d’emprunts immobiliers n’en finissent pas de remonter et flirtent avec un 5% jamais vu depuis des années, rompant avec une période de crédit bon marché auquel tous s’étaient habitués.

         Il devient donc de plus en plus difficile (et la baisse du volume des crédits le montre) de concrétiser un projet d’achat au vu du taux d’endettement et de l’apport exigés par les partenaires bancaires.

         Les acheteurs sont ainsi tiraillés entre la tentation d’attendre que les prix baissent encore … et la nécessité de se dépêcher avant que les taux d’emprunts et les conditions de crédit n’empirent encore !

S’adapter !

         Dans ces conditions les acteurs du secteur cherchent à diminuer certains coûts intermédiaires, en court-circuitant par exemple pour les banques les courtiers en prêts immobilier, ou pour les vendeurs les agences immobilières traditionnelles au profit de mandataires ou d’agences en ligne aux honoraires plus « raisonnables ».

         Le marché de la transaction subit un « creux » après une période parmi les plus fastes de ces dernières années et, loin des nombreuses prévisions catastrophistes de beaucoup, il lui faut simplement un peu de temps pour s’aligner aux nouvelles conditions du marché, pour trouver un nouvel équilibre.

Donc, pour ceux qui le peuvent, … patience !

   

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