Les réseaux sociaux tels Facebook, Instagram, Twitter devenu X, Youtube, TikTok, … sont régulièrement accusés de favoriser des comportements addictifs qui enferment leurs utilisateurs dans une frénésie de consultations de textes, d’images ou vidéos.
Mais, pire encore, leurs algorithmes entraineraient de nombreux visiteurs, sans se soucier de leur âge ni de leur maturité, vers des domaines scabreux tels que le complotisme, la pornographie, la pédophilie, les comportements violents et même suicidaires !
Des algorithmes vicieux ?
Tout d’abord, pour les non-initiés, il faut rappeler qu’un algorithme n’est rien d’autre que la version en langage naturel de ce qui deviendra un programme exécuté dans un quelconque langage de programmation exécutable par un ordinateur, en somme un mode opératoire, une recette de cuisine !
Ainsi les algorithmes ne sont que la traduction de la volonté d’un humain, pas d’une machine (même avec l’IA !), humain qui fixe les objectifs qui se traduisent par le choix des textes, images et vidéos présentés (recommandés) à l’utilisateur.
Et quand l’objectif est de maximiser le temps passé devant l’écran la machine n’a aucun état d’âme à proposer ce par quoi nous sommes naturellement attirés : l’amusant, le surprenant, l’étonnant, l’inquiétant, l’incroyable, l’inimaginable, … jusqu’à flatter les plus bas instincts de l’âme humaine !
Des algorithmes innocents ?
Il est vrai que nous sommes naturellement tentés de nous focaliser dans nos domaines de prédilection, de croyances, de connaissances … et qu’un algorithme de recommandation ne fait que renforcer ce comportement.
C’est ainsi, par exemple, qu’en écoutant de la musique triste, qu’en regardant des vidéos sombres, on incite l’algorithme de recommandation à nous enfermer dans une mélancholie amplifiée d’ailleurs par les contacts aussi tristes qui nous sont proposés et qui peuvent amplifier le mal-être jusqu’au suicide (le mode d’emploi étant par ailleurs bien disponible !).
Mais, encore une fois, l’algorithme n’en est pas responsable, c’est l’humain qui sait (ou aurait dû prédire !) que « servir la soupe » aux utilisateurs pour les « scotcher » devant leurs écrans ne pouvait qu’entrainer des dérives !
Des algorithmes vertueux ?
Heureusement les algorithmes des réseaux sociaux trouvent une utilité dans d’autres domaines où la recommandation est synonyme d’efficacité car elle permet de se focaliser sur une recherche précise, sans se perdre sous des montagnes d’informations.
Il en est ainsi de l’algorithme de Knock Knock, le TikTok de l’immobilier qui, au-delà de proposer des vidéos d’annonces répondant à certains critères, en arrive à identifier, par la nature des vidéos consultées, des éléments de choix subjectifs que l’on n’avait pas matérialisés, donc … algorithme vertueux ?
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